Le bourreau... suite

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Le bourreau pouvait être soudoyé [1] par les parents ou amis du condamné afin d’abréger [2] (ça fait peur quand le gars qui veut abréger a une grande hache !). ses souffrances lorsqu’on l’emmenait au bûcher. Il faut dire que quand on est rôti vif, on met un certain temps avant de mourir. Sauf, si on avait la chance d’être étouffé par la fumée et de mourir avant que les flammes ne commencent à vous chatouiller les pieds. Pour ceux qui n’avaient pas cette « chance »..., la mort était très longue et douloureuse. Une certaine Catherine Hayes, qui avait tué son mari et l’avait dépecé, fut condamnée à être brûlée.
Les chroniques de l’époque racontent qu’elle agonisa durant six heures sur son bûcher avant de rendre son dernier soupir et de partir en fumée.
Selon son humeur, sa « gentillesse » et le prix que vous aviez payé, le bourreau pouvait soit :
1° égorger le condamné avant de le brûler,
2° étouffer le condamné avant de le brûler,
3° Assommer le condamné avec des bûches pendant qu’il brûlait (encore fallait-il bien savoir viser !),
4° Lui arracher la tête avec un crochet quand il se trouvait sur le bûcher.

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Extrait De "Beurk, la cruelle histoire de l’humanité" tome2


[1soudoyé : Participe passé du verbe transitif soudoyer, acheter l’aide, le soutien de quelqu’un avec de l’argent.

[2abréger : Infinitif présent du verbe transitif abréger, rendre plus court, raccourcir

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